Le processus permanent init

Présentation…

Linux n’est pas un système, mais un noyau. Et un noyau n’est rien sans applications. Ce qui vous intéresse sur Windows par exemple, ce n’est pas Windows, mais les applications qui fonctionnent sur Windows. Il en va de même avec Linux. Il existe sous Linux, comme sous Windows, une application initial. Sous Linux, cette application initial se nomme « init ».

Présentation de l’init

Le noyau Linux fourni les services de base aux applications, mais il ne fourni rien de concret aux yeux de l’utilisateur(rice). Ce n’est pas lui qui ouvrira un fichier texte pour l’éditer par exemple. Pour cela, il faut lancer une application. Il se trouve que sous Linux ou UNIX, le noyau lance toujours une première application, qui peut être variable. Cette application pourrait être un traitement de texte, et le traitement de texte démarrerait alors aussitôt après l’initialisation du noyau. Mais une chose encore plus intéressante, consiste à lancer un programme qui vous permettra de lancer d’autre programme.

Une application Linux, nommée bash, peut jouer ce rôle. C’est effectivement la solution employée pour les systèmes les plus simples, comme les disquettes de dépannage de Linux. Mais ce n’est le plus souvent pas suffisant. En effet, bien que ce ne soit pas techniquement obligatoire, la norme est sous Linux, d’avoir différents types d’accès à l’ordinateur, et le plus souvent, le programme initial est plutôt un programme qui sera justement chargé de la gestion des accès à l’ordinateur. Nous y reviendrons en détail, mais vous pouvez déjà vous en faire une idée, en sachant que les différents types d’accès ne permettent pas tous de faire la même choses. Certains on des droits plus restreint que d’autres. Il existe une forme d’accès pour l’administration, une autre pour l’usage courant. Ces accès sont protégé par mots de passe le plus souvent, et permettent une protection les mauvaises manipulations accidentelles, entre-autres. Maintenant que vous avez une petite idée de ce travail de contrôle et de gestion, vous comprendrez bien qu’il faudra un programme qui se chargera de vous attribuer certains droit ou de vous en interdire d’autres. Ce programme spécial, s’appel init. Init permet bien d’autres choses mais nous y reviendrons plus loin.

Un init de test

Nous allons donc donner un init à note Linux. En fait, pour nos tests, nous emploierons un programme trop simple : « bonjour ». « Bonjour » est un petit programme spécialement créé pour ce test, et qui se contente d’afficher bonjour, puis d’attendre sans rien faire d’autres. Copions le programme bonjour dans le répertoire, puis démarrons à nouveau Linux. Malheureusement, ce n’est toujours pas probant, car rien ne s’affiche à l’écran, pas le moindre petit message qui dit bonjour. En effet, à la fin de notre second processus de démarrage, nous sommes toujours confrontés au message « unable to open intiale console ». La console étant ce qui permet à Linux de recevoir le texte du clavier, et d’afficher du texte à l’écran, nous comprendrons bien que notre gentil petit programme « bonjour » ne puisse rien afficher à l’écran.